Les fruits climactériques
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24 octobre 2022Depuis des mois en Gironde, la situation s’aggrave et met à mal les producteurs de fruits et légumes locaux.
La sécheresse, conséquence directe du réchauffement climatique, est la cause de mauvaises récoltes des fruits et légumes. Les produits sont victimes du manque d’eau ainsi que des hausses de température et de la sécheresse. Les plantes ont développé un stress hydrique, autrement dit, ces dernières demandent des quantités d’eau qui dépassent les quantités disponibles. Ce phénomène réduit alors drastiquement les productions.
Pourquoi les quantités de production s’affaiblissent ?
Puisqu’elles manquent d’arrosage, les plantes privilégient leur survie en produisant moins, et de moindre qualité. Les maraîchers ont souffert de la météo depuis le début de l’été, avec des températures supérieures à 35 degrés pendant quatre semaines, leurs récoltes en ont pâti.
Quels fruits & légumes sont impactés ?
Tout d’abord, la tomate, très plébiscitée par les consommateurs l’été, n’est pas épargnée. Elle est arrivée à maturité de façon précoce avec environ trois semaines d’avance. Sa production diminue fortement depuis deux semaines et elle n’est pas la seule ! Les autres membres des « légumes du soleil » sont touchés. Les poivrons, aubergines, courgettes mais aussi les concombres, depuis mi-août le sont également.
Concernant les fruits, beaucoup d’arboriculteurs ont vu leurs productions partir en fumée à cause du gel. Certains ont protégé leurs arbres comme notre producteur Thierry BURNEREAU, ce qui nous permet de vous proposer des produits locaux. Cependant, les calibres des fruits sont tout de même inférieurs à d’habitude.
Hormis les nectarines et pêches jaunes qui pèsent environ 500 g.
Les potimarrons et butternuts ont quasiment un mois d’avance ! La sécheresse a accéléré leur maturation et le soleil vient faire éclater ces légumes d’automne. Une perte de plus pour nos maraîchers.
Les envies des consommateurs ?
J’AI BON GOÛT constate que les légumes d’automne ne sont pas encore souhaités par les consommateurs. Les hautes températures n’entraînent pas l’envie de cuisiner de la même manière qu’en automne ou hiver. Ces derniers demandent alors des « légumes ratatouille », dans leur panier. Notre crainte ? C’est que les consommateurs se tournent vers des tomates et autres légumes d’été importés des pays voisins.
Rappelons-nous que la sécheresse est causée par le réchauffement climatique, qui lui-même provient depuis plusieurs années de l’activité humaine, notamment de l’utilisation du pétrole qui sert à l’importation. N’engrenons pas ce changement climatique, mangeons local et de saison !