S’organiser en Janvier
30 décembre 2022Un hiver vitaminé
2 février 2023En toute transparence
Ces derniers temps, J’AI BON GOÛT reçoit régulièrement la question « Allez-vous augmenter le prix de vos paniers ? », c’est pourquoi nous vous répondons en toute transparence.
En ce début d’année 2023 les prix des paniers n’évolueront pas. En accord avec les producteurs partenaires, les produits restent pour la plupart au même prix que sur l’année précédente. L’objectif principal commun entre J’AI BON GOÛT et nos fournisseurs (maraîchers, arboriculteurs, confituriers, éleveurs de poules et d’autres) est l’accessibilité aux produits de qualité qui ont du goût.
Cependant, au vu des augmentations qui n’épargnent pas le monde agricole : le coût des matières premières, des engrais, des semences, du carburant des tracteurs et de l’électricité, une légère augmentation au printemps sera peut-être à envisager par nos producteurs.
Du côté de la production : un constat assez inquiétant
Depuis ce début d’hiver, les températures sont au-dessus des normales de saison et cela devient alarmant. Notre arboriculteur qui cultive cerisiers, pêchers, pommiers, poiriers, pruniers et autres arbres fruitiers, craint un scénario similaire au printemps 2022. Ce qui lui demanderait à nouveau de dépenser en bougies et filets antigel afin de protéger ses vergers et réduire au maximum les pertes de production. Si le froid ne revient pas rapidement, les arbres fruitiers vont redémarrer leur cycle plus tôt que prévu, notamment par la floraison. Cependant, une fois que les arbres fruitiers commencent à fleurir et qu’une vague de froid s’installe avec des températures négatives, ce sont des risques de gel.
Cet hiver trop doux peut avoir un impact « catastrophique » sur les productions locales de fruits mais aussi de légumes.
Nos maraîchers ont été touchés par la sécheresse l’été dernier et redoutent que cela se reproduise cette année. Les sols sous sècheresse ont affecté drastiquement les productions maraîchères et ont accéléré la maturité de certains légumes qui n’étaient pas réclamés par les consommateurs.
Le dérèglement climatique pourrait à nouveau causer de forts dégâts sur notre agriculture locale, qu’elle soit biologique comme conventionnelle.
Du côté de la demande : un espoir est misé sur elle
Au moment où nos maraîchers plantent des cultures à des coûts toujours supérieurs, la consommation devient de plus en plus hésitante. Nous constatons que de moins en moins de personnes connaissent les rythmes de la nature et des saisons ainsi que les efforts à fournir pour faire pousser des fruits et légumes dans des conditions climatiques toujours plus difficiles. Toutefois, ces personnes sont de plus en plus soucieuses de ce qu’elles ont dans l’assiette, c’est là que J’AI BON GOÛT intervient pour sensibiliser sur le « bien consommer » en toute transparence.
Faire le lien entre les fournisseurs locaux et les consommateurs est nécessaire pour aider le commerce local à surmonter cette période compliquée. Une époque difficile pour tout le monde, c’est pourquoi nos producteurs ont prit le choix de maintenir l’accessibilité de nos aliments primaires.
Aujourd’hui, le monde agricole a plus que jamais besoin de visibilité et de soutien, c’est maintenant que se jouent les effets durables de nos choix de consommation. Maintenons le circuit-court !