Thierry BURNEREAU
Thierry BURNEREAU pratique à une dizaine de kilomètres seulement du village de Saint-Emilion l’agriculture raisonnée. Arboriculteur sur la commune de Saint-Vincent de Pertignas, il est à la tête de 7,5 hectares de vergers. Des fruits quasiment toute l’année : pommes, poires, cerises, pêches, kiwis, figues. Et pas que ! Thierry transforme ses fruits déclassés en jus de fruit, 100% pur jus, ainsi qu’en purée de fruit sans sucre ajouté ni conservateurs.
« Faire produire à la terre ce qu’elle a de meilleur, tout en la protégeant. »
S’assurer de la fraîcheur des fruits pour satisfaire au mieux le consommateur. Thierry récolte les fruits à maturité pour s’assurer de leur fraîcheur et satisfaire au mieux le consommateur.
L’arboriculteur travaille de manière responsable en trouvant des compromis avec des solutions alternatives aux traitements classiques.
Par exemple le traitement par confusion sexuelle qui empêche qu’il y ait des vers dans les pommes : pas d’insecticides mais il diffuse des phéromones pour que le papillon mâle ne s’accouple pas avec la femelle. Ainsi, celle-ci ne pond ni à l’extérieur, ni à l’intérieur du fruit.
Le circuit-court
Anciennement vendeur pendant des années pour les grandes distributions, celles-ci ne l’intéressent plus. Les volumes insatisfaisants, la demande qui baisse, leur mauvaise volonté, c’est terminé. Thierry vend quasiment toute sa production par le biais du circuit court pour pérenniser son exploitation.
Jérôme LABREZE
Jérôme LABREZE cultive des fruits et légumes sur l’exploitation familiale à Saint Pierre de Mons. Une centaine d’hectares de maraîchage que développe Jérôme, la troisième génération de maraîchers de la famille. Asperges, tomates, carottes, poivrons, fraises, concombres, épinards, citrouilles, radis, salades, navets, et la liste est encore longue !
« Les fruits et légumes ne subissent aucun traitement après récolte, aucun traitement systématique. »
Le producteur pratique une agriculture raisonnée qui lui demande d’utiliser les solutions conventionnelles uniquement lorsque cela s’avère indispensable. Afin de conserver une haute teneur en nutriments et en propriétés gustatives, les fruits et légumes sont récoltés à maturité.
Des ruches à bourdons sont installées dans les serres pour la pollinisation des fleurs. Les fruits et légumes sont irrigués en goutte à goutte pour éviter le gaspillage en eau. Puis, le paillage permet de réduire l’évaporation de l’eau et d’éviter le désherbage dans les cultures.
Le circuit-court
Travailler directement avec le consommateur est la volonté de Jérôme. Présent chaque semaine sur les marchés qui se trouvent autour de l’exploitation, le contact direct avec les clients lui permet de garantir une qualité irréprochable de ses produits.
« Le champ de Quentoch »
Quentin SIMON est un jeune maraicher en agriculture biologique à Saint-Hilaire de la Noaille près de La Réole. Il cultive des aromates et toutes sortes de légumes, carottes, tomates anciennes, courgettes, salades, betteraves, blettes et bien plus encore.
Après de longs périples en tandem jusqu’en Norvège ou encore la mer Noire, il décide de reprendre les 5000 m2 de parcelle déjà exploitée par des amies. Depuis 2020, titulaire d’un BTS horticole, Quentin est en test d’installation afin de suivre un bon développement d’activité avant de se lancer.
« Je veux proposer des produits locaux et BIO à des prix accessibles à tous. »
Les prix de ses légumes bio se situent dans la moyenne du marché de l’agriculture conventionnelle. Pour une meilleure efficacité, sa parcelle est divisée de façon à faciliter la gestion de l’enherbement et des récoltes.
Quentin produit du bon en se souciant de la qualité, en apportant des soins et attentions que la terre a besoin, et elle lui rend bien !
La Poul'Ô Bio
Franceline LABUZAN-COUTANT est une éleveuse de poules implantée sur la commune de Noaillac (33190). Un élevage à taille humaine avec des méthodes raisonnées et traditionnelles. A commencer par le ramassage des œufs qui est loin des schémas industriels avec de grandes machines. Ils sont récoltés à la main tous les jours (7j/7).
Environ 1100 à 1200 œufs ramassés chaque jour.
Le bien-être animal
Tout est mis en œuvre pour éviter le stress aux poules. L’éleveuse évite les déplacements et les fait sortir en plein air tous les jours. Les bêtes sont chouchoutées dès leur accueil, à 1 jour, en suite elles y séjournent jusqu’à un an après le début de leur production.
« Chez La Poul’Ô Bio la qualité des œufs passe par une alimentation équilibrée. »
Franceline élève des poules de race Hy-Line. Les souches Hy-Line sont reconnues au niveau mondial pour leurs performances, leur adaptabilité aux différents modes de productions, leur robustesse, la qualité et la coloration des coquilles.
L’éleveuse a récemment planté des arbres fruitiers afin de leur créer de l’ombre. De ce fait, les poules peuvent également se nourrir des fruits tombés des arbres.
« Fournil des Dam’s »
Damien Pallaruelo et Damien Tauzin proposent du pain cuit au feu de bois, certifié en Agriculture Biologique, entièrement fabriqué à Barie (33027). Pain au levain, pain au sésame torréfié au four, pain au raisin, pain aux graines, pain méteil seigle/blé… Il y en a pour tous les goûts ! En effet, vous ne trouverez pas la fameuse baguette française, cependant ils nous offrent du pain qui se conserve plusieurs jours. Le pain naturel est pétri à la main puis cuit dans un four à bois. A l’ancienne !
Le levain est réalisé à base d’une variété de blé ancien appelé « Rouge de Bordeaux », réputé pour un grain d’excellente qualité boulangère. La farine de ce blé a beau être blanche, la couleur des glumes (l’enveloppe autour du grain) nous rappelle le vin de Bordeaux par sa couleur rouge. Cette variété est très intéressante au niveau du taux de protéines qu’il possède. Ces deux amis maîtrisent alors en toute autonomie la chaîne du champ, de la graine au pain !
Le moulin à farine
Ces boulangers sont également paysans puisqu’ils cultivent leur blé de variétés rustiques qu’ils transforment en farine. Ils sont équipés d’un moulin de type Astrié à meules en pierre granit qui leur offre un travail de qualité avec une douce mouture. Grâce à ce moulin, la céréale est déroulée entre les meules et non pas écrasée entre ces dernières par le poids de la pierre. Le germe est ainsi gardé et l’enveloppe de la céréale (= le son) est écartée. De ce fait, tous les apports nutritifs du blé comme les fibres, les vitamines, les sels minéraux et acides aminés, sont conservés.
Un processus dynamique
La certification AB* tolère aucun traitement, par conséquent les paysans boulangers ne stockent pas la farine. Premièrement cette dernière a tendance à attirer et développer des mites alimentaires, deuxièmement plus elle est fraîche, plus elle est vivante. Alors chaque semaine, les grains de blé nécessaires pour réaliser les quantités de pain demandées, sont écrasés pour être transformés en farine.
Ainsi avec cette farine, les Dam’s fabriquent leur pâte dans le pétrin, en y ajoutant l’eau, le sel, le levain et beaucoup d’amour. Puis à la différences des boulangeries traditionnelles, la pâte repose le plus longtemps possible.
Le pain n’est pas stocké, il est fabriqué en fonction des commandes afin d’obtenir une fraîcheur optimale.
L'EIRL Yannick COLOGNI
Yannick COLOGNI est maraîcher sur la commune de Fontet en Gironde depuis 2019. Le producteur cultive des légumes d’automne-hiver en agriculture biologique. Il propose différentes sortes de choux, mais aussi des poireaux, des courges, des pâtissons blancs, des pommes de terre, des navets etc. Tout cela produit en plein champ de septembre à fin février.
« Au Bon Cresson » par Hugues BLADET
Hugues BLADET cultive du cresson de fontaine à Sain-Pierre-d’Aurillac au pieds des coteaux de Garonne depuis 5 ans. Il a repris la cressonnière de 300 m2 pour y faire pousser cette salade semi-aquatique poivrée dans des bassins. Ces derniers sont irrigués par des sources de 14°C soigneusement contrôlées plusieurs fois par an.
« Des vertus diététiques, thérapeutiques et médicinales »
Le cresson est un véritable allié santé ! C’est un excellent antioxydant, un expectorant, un excellent nettoyant pour le sang. Ses radicelles qui se développent le long des tiges, lui permettent de se nourrir des substances soufrées et azotées dissoutes dans l’eau et de condenser une multitude de vitamines.
Aujourd’hui, Hugues fait partie des rares cressiculteurs français.
Le cresson était autrefois très consommé avant d’être banni dans les années 70 par une maladie appelée la “fasciolase” due à la douve du foie. Celle-ci provient des excréments des moutons portée par un escargot aquatique nommé la limnée, qui pouvait être ingérée avec le cresson et donc par conséquent transmettre la bactérie.
Pas d’inquiétude à avoir, il n’y a pas de mammifère herbivore dans les alentours de la cressonnière ! Comme la salade, il faut bien le laver et l’essorer avant de le consommer.
Son conseil : manger le cresson cru. Le consommer en salade afin de conserver l’ensemble de ses vertus. Ou bien le faire cuire, mais pas plus de 3 min.
Les Vergers de Frézat
Jean-Marie MANAN exerce sur une dizaine d’hectares de vergers l’activité d’arboriculteur à Pondaurat dans le sud-gironde. Il produit dans ses vergers différentes variétés de pommes, des poires, des kiwis, ainsi que des agrumes et différentes sortes de fraises en pleine terre sous des serres.
Par le biais du circuit-court depuis une dizaine d’années, il permet aux clients de consommer ses fruits de saison issus d’une agriculture raisonnée.
Le rucher Castaing
Nathalie et Laurent CASTAING sont producteurs de miel depuis 2014 à Castets et Castillon. Le couple déplace les ruches en fonction des saisons sur différents secteurs. Ces deux passionnés posent leurs ruches sur un rayon de 20 km en moyenne et n’hésitent pas à aller jusqu’à Maillas, un village des Landes, pour y récolter du miel de Bourdaine. Apiculteurs amateurs, ils suivent ces ruches régulièrement en fonction des floraisons successives, une période forte. La gamme qu’ils proposent dépend des aléas climatiques. Depuis trois ans par exemple, les récoltes de miel d’acacia n’ont pas été fructueuses à cause des intempéries. Bien heureusement, ils ont pu compter sur les récoltes d’autres types de miel comme le miel toutes fleurs, le miel de forêt, le miel de tilleul, le miel de colza, le miel de tournesol ou encore le miel crémeux.